Des balades, des voyages, ici ou là , au jour le jour avec pour seule envie de s'émerveiller encore et encore
Après une matinée de découverte hors du temps à Bibracte, il est temps pour nous de redescendre vers la civilisation du XXIème siècle. Elle se fait sans transition. Nous quittons la forêt et les contreforts du Morvan pour arriver dans la plaine de Bourgogne.
Les auberges de Saulieu accueillent les voyageurs sur leur trajet entre Paris et Lyon. Madame de Sévigné ne manquait pas une halte au relais de La poste pour y faire un copieux repas avant de repartir en direction de Vichy où elle allait régulièrement « prendre les eaux » Elles sont encore nombreuses le long de l’ancienne route nationale 6. Elles ont conservé leurs noms évocateurs, La Vieille Auberge, l’Hôtel de la Poste, l’hôtellerie de la Tour, la Borne Impériale. La concurrence a permis une amélioration constante de l’accueil et de la qualité de leur cuisine jusqu’à ce qu’un célèbre cuisinier s’installe dans cette grande bâtisse qui occupe tout un coin de rue. Il ne s’agit pas de Bernard Loiseau le médiatique cuisiner mais de son maître Alexandre Dumaine. On disait de lui qu’il était le cuisiner des rois et roi des cuisiniers
Depuis la mort de Bernard Loiseau, son épouse et son chef de cuisine ont à la fois poursuivi la qualité du relais Bernard Loiseau « La Côte d’or et décliné leur offre dans des formules plus modernes mais tout aussi luxueuses, comme par exemple « La villa Loiseau des sens ».
Rien de clinquant ni d’ostentatoire pourtant mais un luxe discret comme un imposant bouquet de fleurs fraîches qui accueille le visiteur.
Le menu est alléchant et malgré tout abordable pour se faire plaisir (75€) mais dommage, nous venons de pique-niquer d’un sandwich acheté à Bibracte. Le marché qui se tient juste en face n’est pas terminé.
Nous y achetons une tranche de jambon persillé , spécialité de la Bourgogne. Mais Saulieu n’est pas qu’un temple de la gastronomie, c’est une ville ancienne.
C’est aussi la patrie de François Pompom, un célèbre sculpteur animalier, élève de Rodin. A l’entrée de la ville, un imposant bœuf charolais accueille le visiteur. Le grand taureau dont l’original est exposé au Petit Palais de Paris sera sa dernière œuvre.
François Pompon a débuté sa carrière en travaillant pour Rodin et Camille Claudel pour qui il dégrossissait les grosses pièces.
Au cours de notre balade dans les rues de Saulieu nous découvrirons une autruche colorée d’Olivier Courty qui parade devant la tour d’Auxois .
La tour est la seule des seize tours d’enceinte de la ville à subsister encore.
Un ours et une baleine cohabitent devant l’auberge de la Tour d’Auxois.
et un peu plus loin, l’Ours blanc d’Orlinski se montre menaçant en pour de faux diraient les enfants.
Mais Saulieu est aussi une ville ancienne.
Devant l’église saint Antoche, la fontaine Caristie
Le café parisien était aussi une étape appréciée de la route nationale 6. Il est le plus ancien café de Bourgogne.
/image%2F1526489%2F20230828%2Fob_bd5a1e_dsc07895.JPG)
/image%2F1526489%2F20220613%2Fob_1b5461_dsc03287.JPG)
/image%2F1526489%2F20230509%2Fob_499930_dsc060642.jpg)
/image%2F1526489%2F20230330%2Fob_90033f_dsc05798.JPG)