Des balades, des voyages, ici ou là , au jour le jour avec pour seule envie de s'émerveiller encore et encore
Nous voilà encore une fois confinés, enfin semi-confinés et dans nos dix kilomètres autorisés, rien de bien attirant pour prendre l'air un moment. Alors pour ne pas sombrer dans la morosité qui nous guette, je plonge dans les souvenirs agréables des printemps passés.
C'était en mai 2020, nous étions en promenade "dynamique" sue les plages de Meschers au bord de l'estuaire de la Gironde;
Tout au bout de la plage, un passage entre la falaise et la petite ile qui s'est détachée de la côte au fil du temps, conduit à un bel endroit. La mer est basse, nous pouvons passer sans crainte.
A marée basse la plage prend de l'ampleur et on peut avec plus de recul contempler les falaises calcaires.
Il y a 100 millions d'années le niveau de la mer était 25 mètres plus haut que maintenant. Un peu plus tard au Crétacé le niveau de la mer a continué à monter. Plus haute de 200m, elle a envahi toute la région laissant se déposer au fond de ce bassin, des sédiments, des coquillages et même des animaux marins. Lorsque la mer s'est retirée, des falaises calcaires se sont formées, minées par l'érosion de la mer, des eaux ruisselantes et du vent
Une roche plus résistante a formé au fil des siècles une colonne qu'un arbre vient décorer au sommet à la manière d'une épingle de chapeau.
La plage est abritée des vents du Nord. Elle est idéale pour un bronzage tranquille à l'abri du vent mais il faut faire attention aux horaires de marée au risque de rester prisonnier jusqu'à la prochaine marée basse.
Au bout de l'île, deux carrelets ressemblent à un curieux animal à longues pattes.
Cette longue balade le long de la mer nous a oxygénés et fait beaucoup de bien en attendant de pouvoir sortir davantage.
Passez une bon dimanche et faites de belles balades.